Des langages dans le même
Sensibilité une persistance
Une vraiment
Qui s’accroche
Pourquoi le non comprendre
Jamais
Des niveaux des plans des visions
Seuls dans l’incommunicable
Seuls dans un désert de sens
Pouvoir t’atteindre
Par des mots
Qui entrent et frappent
Justesse
Mais s’enlisent dans l’ordre intime
Qui n’est qu’un
Chaos de pierres et d’os

 

Le corps habité par la création, la création habitée par le corps. François Ibanez nous plonge dans ce qu’on appelle communément « les affres de la création » tout en réussissant le tour de force d’éviter soigneusement les lieux communs pour nous dévoiler plutôt une tragédie antique avec ces mécaniques de mise en scène bien en vue.

Dans un style épuré et sans concessions, c’est dans cet « ordre intime qui n’est qu’un chaos de pierre et d’os » que le poète mène sa recherche de soi et de l’autre, à même la chair.

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Lucifer au bord des larmes

François Ibanez

Illustration de couverture : Lo Moulis

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9 euros