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Il faut que mes cris déchirent
Les vastes jours de brume
Immobile son immobile
Le sang ne perle pas
Mes instants sont un rosier pris dans la glace
Suave rebondit comme joue de l’enfant la cavité des mains
Se lisent les heures ensablées de vigne
Aussi la trace invisible
De ma solitude
L’écriture creuse. Elle creuse tellement que Sophie Brassart nous découvre des artefacts fragiles mais tenaces, intemporels et universels, à lire du bout des yeux. Toute une jungle intérieure où fouiller se distingue alors, au fur et à mesure, et on se prend d’une réjouissance certaine parmi ce regard mélancolique et si singulier.
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COMBE
Sophie Brassart
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12 euros
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