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Le verbe peindre ne s’emploie guère aujourd’hui. Serait-il à classer parmi les minorités visibles au profit d’une majorité invisible : l’art contemporain ? Qu’importe !  Car nous, les peintres, avons l’éternité pour nous, les peintres. Tandis que l’art contemporain n’a que le transit   monétaire (et intestinal) pour supporter sa médiocrité.

Peindre a des synonymes : dévorer des yeux, manger de baisers et boire à tire-larigot. En somme (théologique), il s’agit de transsubstantiation,  de

« ceci est mon corps, avale-le et tu verras… » Tu verras qu’au commencement était le verbe, le verbe crucifier, occire, clouer le suaire sur un rectangle de bois qu’on a vite appelé un tableau parce que c’était une table eucharistique. Ensuite ? Ensuite, on s’en fout car Le jour vient de paraître… Avec le verbe peindre…

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Peindre

Jacques Cauda

15 euros

Format 12 x 21 cm

Papier vergé

Dos carré collé

 72 pp.

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