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Bien sûr le voyage est forcément réducteur dans ses révélations, il aurait pu être plus long, plus aventureux, mais que donner de plus d’un voyage une fois les alcools du pays fixés sur la langue ? Il manque toujours quelque chose, mais dans l’absence que nous fait suivre le sillon du hasard, on se dit que demain on reviendra, les grandes villes peuvent attendre, on comblera le vide, alors on pourra repartir vers d’autres pousse à vivre. Comment mieux dire l’onguent de l’oubli provisoire, notre condamnation à n’être qu’humain, finitude, fétu pensant, impérissable solitude, avec la beauté de le savoir, l’admettre, accouplée au doux sentiment d’en jouir jusqu’au bout de nos forces…..

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12 euros

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Format 12 x 21

50 pages

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Photos : Grand Ciel

J’ai lu « Portugal, un père et fils » de Jean Azarel (éditions Tarmac) et je me suis régalée. Ce livre est un bain de vie et de soleil qui devrait être offert à celles et ceux qui veulent « passer le cap des jours où rien ne va ».

Beaucoup de dynamisme, un grain de folie, un zeste d’humour, de la musique et de la poésie, voilà les ingrédients pour un voyage au Portugal réussi et pour une complicité optimale entre un père et son fils.

J’ai aimé le style d’écriture franc et direct, les descriptions particulièrement esthétiques, esquissées avec le regard d’un peintre impressionniste, et humoristiques parfois : « minibus surchauffé qui vaut bien la citrouille de Cendrillon », « L’autoroute gorgée de jus d’orage qui fait fumer le tarmac ».

Et à travers ce road-trip magique et enivrant, merveilleusement illustré par les photos de « Grand ciel », c’est dans des « tranches de destinées » que l’auteur Jean Azarel nous fait voyager, et, au-delà de sa propre histoire, il nous invite à réfléchir à ce qu’il y a d’essentiel dans le lien à l’autre et dans nos vies.

Parme Ceriset

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